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Une espèce en voie de disparition !
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Des animaux bien connus du grand public comme l'ours blanc, l'hippopotame ou la gazelle du désert pourraient bien disparaître au cours des prochaines décennies. Selon la liste rouge 2008 des espèces menacées publiée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, un mammifère sur quatre est en danger d'extinction. Et moi, et moi ? - Je suis inquiet, oui très inquiet pour une espèce de mammifères que j’affectionne parmi toutes : celle des gynécologues médicaux !

Bien sûr, je m'émeus et j'ai beau me dire que le grand requin, le tigre du Bengale, le cacatoès ou encore l'éléphant d'Asie sont amenés à disparaître, je ne peux m'empêcher de pleurer d'abord sur la triste situation de notre profession.

Ho ! Pas pour moi ! Car, comme tous et toutes mes collègues j'ai commencé et finirai gynécologue. Non, je me désole pour l'avenir de celles qui sont l'objet de toute notre préoccupation : celles des femmes.

Car au rythme où vont les choses nous ne serons plus que… 500 dans seulement 12 ans !

 Je vous rappelle les faits :

-Mai 1931 : fondation de la Société Française de Gynécologie par des… chirurgiens gynécologues.

-1949 : le Pr Albert Netter forme la première Ecole de Gynécologie Médicale et devient le premier chef de service de la spécialité à l'Assistance Publique de Paris.

- Jusqu'en 1986, alors que l'internat devient obligatoire pour l'accès aux Spécialités, rien ne va plus : la formation de Gynécologie Médicale… disparaît purement et simplement !

-2003 : la spécialité renaît de ses cendres grâce aux combats acharnés de plusieurs d'entre nous. 

Mais las ! Depuis, il n'y a que 20 internes qui peuvent choisir la spécialité pour toute la France alors qu'il en faudrait 119 pour assurer la stabilité de nos effectifs ! La gynécologie se meurt faute de renouvellement.

Les causes de cette disparition programmée sont nombreuses. Et comme toujours, lorsqu'il s'agit d'espèces menacées, elles peuvent être certes naturelles, comme la sécheresse, la fonte des glaces, les incendies ou le manque de nourriture. Mais on le sait, c'est souvent à cause des hommes : ainsi les animaux sont chassés pour leurs viandes, leurs peaux, leurs dents, leurs écailles, leurs plumes ou leur graisse, pour fabriquer des vêtements, des bijoux ou encore des produits de cosmétique… oui, je sais tout cela mais... pourquoi « l'homme politique » chasse t'il avec autant d'opiniâtreté les gynécologues médicaux, une espèce médicale qui rend service à tout le monde ?

A qui ?- Aux femmes d'abord et surtout en leur offrant des prestations médicales, des services et surtout une compétence que nulle part ailleurs dans le monde elles ne peuvent espérer obtenir. -- Aux généralistes qui, pour leur immense majorité, savent pouvoir diriger vers nous qui pour une stérilité, qui pour une endométriose, qui encore pour une ménopause difficile… - Aux finances aussi car notre compétence s'oppose à la multiplication des examens complémentaires, cache misère habituel de l'inexpérience.

L'une des dernières batailles se joue en ce moment précis : si les postes d'internes restent peaux de chagrin, il n'y aura plus bientôt qu'au Musée Grévin où l'on pourra admirer avec quelque nostalgie les fidèles répliques de cire de notre espèce disparue!

Pandas géants, Manchots empereurs, Ours polaires, Koalas, Tigres de Sumatra, Gynécologues médicaux vont bientôt disparaître si l'on ne fait rien. Voici une sélection d'animaux qu'il est urgent de protéger !


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