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POSE DU STERILET DE A à Z
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Ne vous étonnez pas si votre médecin préconise de vous poser un stérilet pendant vos règles. C’est en effet ente le 2ème et le 8ème jour des règles que la période est la plus favorable. Pourquoi ?

Tout d'abord parce qu'on est sûr que vous n'êtes pas enceinte et cela est tout de même un renseignement d'importance ; ensuite, parce que la pose du stérilet déclenche de petits saignements que vous supporterez mieux (psychologiquement et physiquement) s'ils sont confondus avec les règles.


Est-ce que cela fait mal ?


Non. Mais n'importe quelle femme redoute ces investigations et ces manipulations profondes. C'est normal. Il y a une part de « viol » dans la plus classique des interventions gynécologiques. Ce refus psychologique du « laisser-entrer » - lié parfois à d'autres problèmes – fait que la plupart des femmes sont hypercontractées à l'avance… ce qui ne simplifie pas la tâche du gynécologue. S'ajoute à cela l'appréhension  courante que chacun éprouve avant tout acte médical qui ressemble de près ou de loin à une opération. Pourtant, la pose du stérilet n'est pas une intervention importante. Vous n'êtes pas en salle d'opération mais sur la table gynécologique, munie éventuellement pour les plus pusillanimes d'un antispasmodique qui a justement pour tâche de vous décontracter.
L'anesthésie n'est pas nécessaire. D'ailleurs, la plupart des patientes, au bout d'une « intervention » qui n'a duré que trois ou quatre minutes, se disent étonnées de n'avoir rien senti, et regrettent même de n'avoir pas eu plus tôt « le courage » de s'être fait poser un stérilet !


Comment le pose-t-on ?


Pour poser un stérilet, on utilise la technique bien connue du « bateau dans la bouteille ». En effet, le stérilet est introduit (plié) dans un petit tuyau également fait de plastique souple et généralement muni d'un piston. Ce tuyau a à peu près le calibre d'une allumette, c'est-à-dire qu'il peut sans dommage pénétrer dans l'orifice du col utérin. Toute « l'opération » consiste donc à introduire dans la cavité utérine le tuyau contenant le stérilet. Puis à l'aide du piston, on pousse le stérilet dans l'utérus, hors du tuyau. Le stérilet se déploie et prend alors sa véritable forme. Il est posé. On retire l'appareil tuyau-piston et on coupe le fil de nylon à 5 cm du col. Inutile de préciser qu'il s'agit là d'une technique sans mystère pour un gynécologue normalement habile… et que rien ne justifie qu'on vous demande une fortune pour le faire.


Que ressent-on ?


Aucune douleur, nous l'avons dit. Vous êtes en position gynécologique. On a évidemment mis en place un spéculum, et une grande pince de Pozzi est amarrée au col utérin (organe très peu sensible). Voilà pour les désagréments.
La première sensation est une sensation de crampe dans le bas-ventre. Elle est très fugitive (cinq secondes) et ressemble à la douleur des règles, quand on en a. Elle correspond à l'amarrage de la pince de Pozzi sur le col. La deuxième sensation se manifeste par un picotement associé à un réveil de la sensation de crampe. Elle signifie que le médecin vient d'introduire dans l'utérus une sonde molle afin de recueillir certains renseignements (hauteur et direction) sur votre utérus. Après quoi, il place l'ensemble tuyau-stérilet dans l'orifice du col et dépose le stérilet à l'intérieur de l'utérus à l'aide du piston. C'est lorsque le stérilet, libéré du tuyau, se déploie dans l'utérus que survient une troisième sensation, une sensation de ressaut à l'intérieur du ventre. Et c'est tout. Tout est terminé : on coupe le fil ; le spéculum est enlevé. On vous met une garniture externe. Vous voilà debout, rhabillée, très bien.
Quelquefois, rarement, il arrive qu'une patiente (plus émotive, plus anxieuse, plus peureuse qu'une autre) ait, en se relevant de la table gynécologique, un malaise : vertiges, pâleur, impression que « tout tourne » et que l'on va s'évanouir. Ce n'est pas grave ; un peu de repos avant de quitter le cabinet du médecin suffit à tout remettre en ordre.


Et les jours suivants ?


La pose d'un stérilet s'accompagne de quelques modifications normales.
Des saignements : la mise en place du stérilet a quelque peu irrité la muqueuse utérine. Les anciens stérilets provoquaient des saignements notables qui pouvaient durer jusqu'à une vingtaine de jours, ou bien de petits « saignotements » apparaissent pendant une dizaine de jours. Mais le plus souvent il n'y a pas de saignements. En tout cas, jamais d'hémorragie.
Des crampes : c'est la réaction naturelle de l'utérus qui rechigne à offrir l'hospitalité à un corps étranger. Il peut  se contracter (dans le bas-ventre, le lendemain et le surlendemain de la pose. Prenez un ou deux suppositoires antispasmodiques par jour : en général, la douleur se calme et ne réapparaît pas.
La température : elle peut atteindre 37.2 ou 37.5°C. A 38° C, ou plus, ce n'est pas tout à fait normal (à moins d'avoir –en même temps- un rhume, une grippe ou autre chose) : Téléphonez à votre médecin.

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