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CANCER DU SEIN ET SEXUALITE
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QUAND LA "RESTAURATION DU VAGIN" EST UN ACTE FONDAMENTAL DE SANTE ET DE DIGNITE FEMININE


En effet l'atrophie et la sècheresse vaginales se rencontrent bien plus souvent que vous ne l'imaginez dans la vie de tous les jours au décours de pathologies loin d'être exceptionnelles.

Ce sont principalement les cancers féminins au premier rang desquels celui du sein, du col, des ovaires... .a

La chimiothérapie quelle qu'en soit la cause est souvent ennemie de votre vagin en ce sens.

Certaines endométrioses étendues, ménopauses précoces ou non avec contre-indication au traitement hormonal général... .

 

 

L'après cancer du sein : Parmi ces maladies, l'après cancer du sein ne manque pas quotidiennement d'interpeller les gynécologues des femmes. Non seulement il est fréquent (plus de 50 000 nouveaux cas dans notre pays chaque année) mais il impose très souvent ce qu'on pourrait appeler une double punition.

Punition d'avoir à se battre contre un cancer dont la symbolique apporte sa propre note de gravité mais aussi faut-il combattre dans la majorité des cas l'effondrement de la production hormonale des ovaires en estrogènes dont l'une des méchantes conséquences est l'atrophie et l'extrême fragilité des parois du vagin qui interdit souvent d'envisager de continuer d'avoir une vie sexuelle heureuse et épanouie.

 

 Les conséquences sexuelles de l'après cancer du sein

 

C'est un cancer redouté des femmes.

Chimiothérapie, traitements anti estrogènes longs après le cancer venant encore ajouter sa propre note anti hormonale (ce sont ce qu'on nomme par exemple les anti aromatases prescrites pour 5 ans) parfois aussi ovariectomie (ablation des ovaires) sont souvent à l'origine des transformations négatives du vagin et de la vulve.

Vous n'osez pas toujours vous plaindre auprès de vos médecins de cette nouvelle donne ayant souvent honte de revendiquer une vie sexuelle alors que le cancer a été vaincu et vous subissez alors la situation de façon résignée ou même vous décidez d'arrêter toute sexualité en raison des douleurs ressenties, des saignements causés par des déchirures des parois vaginales lors du rapport, de la totale disparition de la notion de plaisir lors du rapprochement amoureux remplacée par celle d'une « corvée » subie dans l'impatience qu'elle se termine au plus vite.

Les gynécologues sont souvent confrontés à ces situations douloureuses pour lesquelles ils se sentent assez désarmés.

Ne comptons pas sur les traitements hormonaux pour les soulager : vous êtes interdites de ces traitements .Quant aux hormones locales beaucoup de médecins hésitent à les prescrire dans la crainte de ré initier de cellules cancéreuses résiduelles.

Il ne reste ici que les lubrifiants à mettre avant les rapports, les soins vaginaux « cosmétiques » sans hormones sous forme de crèmes, d'ovules : leur efficacité est très limitée même si elles font mieux que rien.

Restaurer le vagin de telle manière que la sexualité satisfaisante puisse être retrouvée est notre challenge et notre devoir.

Nous ne pouvons pas accepter de suggérer à nos patientes concernées de faire une croix sur leur sexualité - et pour elles et bien sûr aussi pour leurs partenaires-.

Les conséquences de l'insuffisance hormonale (estrogènes)

La muqueuse du vagin (son « revêtement de surface ») devient pâle, ses plis sont moins marqués et moins nombreux. Le vagin perd de sa souplesse et de son élasticité. La paroi s'amincit et peut devenir fragile, friable. Les couches superficielles et intermédiaires de ses parois s'amenuisent progressivement puis disparaissent.

La diminution ou le tarissement des phénomènes qui alimentent le milieu vaginal (desquamation des cellules de surface, sécrétion de la glaire du col de l'utérus et surtout transsudation à partir des vaisseaux) engendrent une sécheresse localisée.

La rupture de l'équilibre de l'écosystème vaginal favorise la prolifération de certains germes et des infections. Douleurs urinaires et cystites sont plus fréquentes. Sensations de gêne, brûlures ou encore prurit vaginal peuvent se rencontrer.

Des solutions efficaces existent pourtant

C'est ici que les infiltrations d'acide hyaluronique et l'accès au laser CO2 peuvent vous être proposés entre autres.



. En cas de carence hormonale, le traitement hormonal général et/ou local pourrait vous être proposés mais contre indiqués après cancer du sein.

. Les infiltrations d'acide hyaluronique au cabinet du gynécologue sont une bonne solution (avec anesthésie).

. Le laser vaginal est une autre façon de régénérer souplesse et hydratation aux parois vaginales (au cabinet du gynécologue sans anesthésie).



Le laser vaginal

C'est un laser CO2.

La séance dure en tout 15 à 20 mn au cabinet du gynécologue.

Le gynécologue introduit dans le vagin un tube (de calibre inférieur à celui d'un pénis) et une fois au fond va actionner le rayon laser tout en le retirant doucement afin que le laser agisse sur toutes les parois du fond du vagin à la sortie.

Aucune sensation désagréable, ni brûlure ni picotement. Aucune anesthésie n'est nécessaire.

Une fois la séance terminée vous pouvez continuer de mener une vie normale et rentrer chez vous.

Les rapports sexuels sont permis au bout de 48 heures.

Il est parfois nécessaire de compléter par une deuxième séance.

Les résultats sont bons grâce à la régénération du tissu conjonctif, collagène et élastique de la paroi vaginale.

2 à 3 séances sont nécessaires. Une séance d'entretien est ensuite nécessaire de façon annuelle.

Le Laser CO2 est indiqué dans deux grandes circonstances : la sècheresse vaginale, le relâchement de parois vaginales et les ennuis urinaires.

 

Les résultats du Laser CO2 Mona Lisa ont été publiés le 8 mars 2014 dans Climateric, la revue scientifique de l'International Menopause Society.

50 femmes d'âge moyen 60 ans qui n'avaient pas trouvé de satisfaction avec les traitements estrogéniques locaux font 3 séances de laser vaginal sur une durée de 12 semaines.

Ces femmes ont ensuite répondu aux questions de deux questionnaires scientifiquement validés.

Leurs réponses témoignent d'une efficacité statistiquement prouvée sur les symptômes suivants : sècheresse vaginale, brûlures vaginales, démangeaisons vaginales, douleurs pendant les rapports sexuels, brûlures urinaires.

84% des femmes (42 femmes sur 50) se sont estimées satisfaites de la façon dont se passent les séances de laser.

Elles attestent seulement de sensations inconfortables mineures lors de la première séance. La technique est d'application très facile pour toutes les femmes incluses dans l'étude. Aucun effet secondaire fâcheux, incidents ou accidents n'est à noter.

En conclusion de cette étude, le laser Mona Lisa est une technique efficace et a montré son pouvoir d'amélioration.

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