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VIVE LE TRAITEMENT HORMONAL?


Le magasine l'EXPRESS publie un "coup de gueule" de deux grands patrons quant au terrorisme auquel sont soumis les femmes quand on leur présente le traitement hormonal de la ménopause(1er novembre 2007)

 L'EXPRESS no 86 du 1/11/2007

Ménopause : Vive les hormones?

Beaucoup de femmes ont renoncé aux traitements hormonaux. Sur la foi d'une

étude américaine de 2002 dont deux spécialistes fran­çais contestent l'alarmisme.

 

Faut-il réhabiliter les traitements hormo­naux de la méno­pause ? En dépit de l'agitation médiati­que et judiciaire aux Etats­ Unis, deux médecins fran­çais de renom en sont convaincus. Le Pr Etienne­ Emile Baulieu, inventeur de la pilule abortive RU 486, et l'endocrinologue Philippe Bouchard estiment même qu'il y a urgence. Ils dénon­cent les conséquences, dé­vastatrices selon eux, d'une étude américaine publiée en 2002 et qui avait, à l'époque, conclu à la dangerosité de ces traitements.

Cette recherche, la WHI (Women's Health Initiative), avait eu un tel impact que 40 % des femmes suivant ces traitements à travers le monde y avaient par la suite renoncé. L'étude, d'un coût évalué à près de 1 milliard de dollars, portait sur 25 000 personnes. Or, selon Phi­lippe Bouchard et Etienne Baulieu, il existait un biais dans la composition de cet échantillon : trop hétéro­gène, il rassemblait des fem­mes d'âges très différents, les unes ayant déjà reçu un traitement et d'autres ja­mais, certaines ayant des an­técédents cardio-vasculai­res et d'autres non.

Quand on examine les résultats dans le détail, ex­pliquent-ils, on constate que le traitement n'a pas fait aug­menter le nombre de can­cers ou de maladies cardio­vasculaires chez les femmes n'ayant pas de facteur de ris­que flagrant et traitées dès l'arrêt des règles. Ce n'est que chez les femmes plus âgées, porteuses de facteurs de ris­que, et/ou chez celles trai­tées longtemps, dix ans ou plus, que le traitement a abouti à une légère augmen­tation du risque, soit 8 can­cers du sein et 6 accidents cardio-vasculaires supplé­mentaires pour 10 000 fem­mes traitées pendant un an.» Pour les deux scientifiques, il est choquant de mettre en avant des calculs arithmé­tiquement justes mais qui mélangent tout, et d'affir­mer ainsi, comme cela avait été le cas en 2002, que plus de 10 % des cancers du sein sont dus à un traitement hormonal. D'où leur « coup de gueule» : «Il est vital de réhabiliter ces traitements.

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