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Ca fait mal l'ostéoporose?
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Après 60 ans, une femme sur quatre a un problème de rhumatis­mes, et une femme sur deux après 70 ans ! Il faut bien reconnaître qu'il s'agit là d'un assez triste privilège féminin puisque 80 % des sujets du troi­sième âge souffrant de rhumatismes sont des femmes. Les hommes n'en sont pas pour autant exempts, mais la maladie les frappe moins souvent et en moyenne dix ans plus tard.

Le rhumatisme, c'est d'abord une douleur. Douleurs familières, que vous connaissez bien, que vous attendez même, les jours où le temps est comme ci ou comme ça. Vous vous plaignez un peu machinalement. À moitié graves, à moitié habituelles, les douleurs s'installent un peu par­tout, dans le dos, dans le cou, dans les hanches, et vous réveillent la nuit, les articulations sont douloureuses. Ces rhumatismes, ces « douleurs », peu­vent d'ailleurs survenir bien avant 50 ans ! Elles ne sont pas en relation directe avec la ménopause et sa carence estrogénique.

Bien autre chose est l'ostéoporose qui, elle, apparaît après la méno­pause et est directement liée à la perte estrogénique. Si les douleurs rhu­matismales sont dues à l'arthrose (qui est une atteinte des cartilages articulaires), l'ostéoporose est, elle, une usure, une fuite du tissu osseux. Contrairement aux douleurs arthrosiques (qui peuvent commencer tôt), l'ostéoporose peut être parfaitement « silencieuse » jusqu'à ce que l'on ait atteint le seuil fracturaire et ne faire mal que très tard.

Il est évidemment possible - et cela est fréquent - que l'installa­tion de la ménopause, et l'absence brutale des estrogènes, ravive les dou­leurs rhumatismales. La preuve en est que ces douleurs sont immédiatement soulagées quand le traitement est institué. Mais elles ne font pas partie du « tableau » de la ménopause. Les hommes, comme les femmes, peu­vent souffrir de rhumatismes. Alors que le problème de l'ostéoporose est plus spécifiquement féminin. Certes, l'ostéoporose existe chez l'homme, mais en proportion bien moindre. Il s'agit bien là d'une pathologie liée à la ménopause plus qu'au vieillissement.

Vous vous sentez « très bien comme ça » : oui, mais l'ostéoporose... ?

Nous insistons sur le fait qu'en tout état de cause c'est à vous de choisir si vous souhaitez - ou non - être traitée par les estrogènes. Le rôle du médecin se limite, au départ, à vous expliquer les mécanismes d'action et les contraintes de chaque sorte de traitement, ainsi que les bienfaits éventuels que vous pouvez en attendre. Cette information est indispensa­ble si vous voulez choisir en connaissance de cause.

30 % des femmes en effet vont en être victimes. Il s'agit d'une perte du capital osseux, sans symptômes à ses débuts (on a d'ailleurs appelé l'ostéoporose « l'épidémie silencieuse »). Les premiers signes de la maladie sont les fractures, qui se produisent sous l'effet d'un choc souvent minime, et des effondrements de vertèbres, dus au seul poids du corps, qui peuvent entrainer un « rapetissement » de plusieurs centimètres. On sait aujourd'hui que c'est la carence estroqéni­que qui accélère cette perte osseuse, à laquelle l'estrogénothérapie subs­titutive peut faire barrage.

Il n'est jamais trop tard pour mettre en route le traitement estrogé­nique : en effet, la perte osseuse sera stoppée à ce moment et restera « en l'état », sans évoluer plus avant. Cette perte osseuse s'effectue au rythme de 2 à 5 % par an après la ménopause. Lorsqu'on arrive à 30 ou 35 % de perte osseuse, on dit que le seuil fracturaire est atteint, ce qui signifie que l'os est devenu trop fragile pour supporter la vie quotidienne et qu'à tout moment il peut « casser ». Un examen - l'ostéodensitométrie - permet de voir si le capital osseux est déjà entamé, et dans quelles pro­portions il l'est (une déperdition de 20 à 30 % signale un seuil voisin de la rupture).

Nous l'avons dit, les estrogènes sont le meilleur moyen de préven­tion de l'ostéoporose, mais il existe d'autres moyens.3 médicaments non hormonaux sont aujourd'hui disponibles :les bisphosphonates,le raloxiféne, le ranélate de strontium.Il faut également penser, bien entendu, à absorber une dose quoti­dienne de calcium suffisante (un gramme/jour minimum), que l'on trou­vera dans le lait, le fromage, les yaourts (même maigres !) et certaines eaux minérales : un litre de Contrexeville par jour apporte à peu près la dose utile à l'organisme.Et manger suffisamment de fruits ,poissons + une dose modérée de soleil afin de faire des stocks suffisants de vitamine D.

Ceci est très important car l'ostéoporose est véritablement un pro­blème de santé national, qui concerne, en France, 3 à 4 millions de fem­mes. Un coût énorme pour le budget de la Sécurité sociale. Un chiffre : aux États-Unis, les dépenses de santé concernant l'ostéoporose dépassent le milliard de dollars par an !

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