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Contractions:à quoi ça ressemble?
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Fait étonnant : vous les « reconnaîtrez » d'emblée, même si c'est la première fois que vous accouchez et bien que vous n'ayez jamais vrai­ment ressenti quoi que ce soit de semblable.

A quoi ressemblent ces contractions ? Imaginez que tout votre ventre devient dur ; cela commence par un « point », par exemple dans le creux de l'estomac, et se propage dans tout le ventre comme une vague. Au niveau des sensations, c'est encore très vague, très diffus et très supportable. Ces premières contrac­tions ressemblent le plus souvent à des sortes de tranchées, de petites coli­ques « serrées » qui prennent position dans le bas-ventre, les hanches, les reins. Ce n'est pas encore douloureux, mais on sent bien qu'il se passe là quelque chose de têtu, et que ce qui vient de commencer ne vous lâchera plus jusqu'à la fin. Vous êtes bel et bien entrée en travail. Une espèce de point de non-retour vient d'être franchi, qui va vous mener, d'étape en étape, jusqu'au moment où la vie libérera votre enfant. Vous allez être bousculée par ses coups de boutoirs entêtés, surprise parfois par leur vio­lence. Déjà, ces premières contractions se singularisent par leur régula­rité mécanique et leur intensité sous-jacente.


Rappelons également ici l'utilité d'un chronométrage attentif (afin de savoir où en est le travail, et si vous devez ou non partir à la clinique). Vous constaterez que les toutes premières contractions sont très courtes (de dix à trente secondes), très espacées les unes des autres (de vingt à vingt-cinq minutes) et très supportables. Mais la périodicité et l'intensité des contractions ainsi que l'ampleur de la sensation douloureuse vont évi­demment augmenter avec la progression du travail. Car, il faut le dire ici une fois pour toutes : la douleur des contractions est une chose unani­mement connue. On sait qu'une femme en travail souffre, et souffre de plus en plus au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Tout autre pos­tulat de principe nous paraît être une contrevérité médicale.



A quoi correspondent ces contractions ?

Une vérité première à bien comprendre : ce n'est pas une quel­conque partie de votre abdomen (ni « les muscles du ventre ») qui se contracte : c'est l'utérus tout entier, et lui seul. L'utérus vous savez est capable d'une extraor­dinaire transformation puisqu'il mesure en fin de grossesse 33 cm de haut ! c'est une énorme poche musculaire, faite de muscle rouge très vascula­risé, très épais et très vigoureux.

Après avoir eu pour fonction d'abriter pendant toute la grossesse l'enfant, le placenta et le liquide amniotique, l'utérus doit, au moment de l'accouchement, expulser tout ce petit monde, par ses propres moyens pourrait-on dire ! Et pour ce faire, il doit... ouvrir la porte, c'est-à-dire le col utérin situé au fond du vagin. Ce col utérin a été fermé - la plupart du temps - pendant toute la grossesse, à tel point que le gynécologue-accoucheur ne pouvait y mettre rien de plus qu'un index. Et c'est justement par les contractions que peut être réa­lisée, physiologiquement, l'ouverture du col : le muscle utérus se contrac­te sur lui-même avec une puissance et une détermination extraordinaires ; à chacune de ses contractions, le col s'ouvre un peu plus, c'est-à-dire qu'il passe - à chaque fois - d'un degré d'ouverture moindre à un degré d'ouverture supérieur, un peu comme s'ouvre le diaphragme d'un appa­reil photographique.

Tout d'abord, le col s'efface, c'est-à-dire qu'il perd de sa longueur : il mesurait entre 2 et 4 cm de long ; si les contractions sont bien efficaces, il régresse jusqu'à 3 ou 2 ou même 1 cm, pour finalement ne plus former le relief distinct avec le fond du vagin. On dit alors que la phase d'efface­ment est terminée. Vient ensuite la phase de dilatation du col qui, au fur et à mesure des contractions, passe de 1 à 2 cm, puis de 2 à 5 cm, pour arriver à un diamètre de 11 cm. Ce degré d'ouverture du col est un maxi­mum : on dit alors que la femme est à dilatation complète.

Combien de contractions sont nécessaires pour arriver à la dilata­tion complète? C'est extrêmement variable. Une femme qui n'a jamais accouché en subit un plus grand nombre, et ce nombre peut varier du simple au triple, puisqu'il peut s'échelonner entre 60 et 200.

Combien de temps dure la phase de dilatation? C'est variable aussi : on peut citer comme durée moyenne huit ou neuf heures chez une femme qui n'a jamais accouché, quatre ou cinq heures pour les autres. Ces pha­ses d'effacement et de dilatation sont évidemment les plus longues de l'accouchement. En effet, l'expulsion proprement dite dure une demi-heure au maximum s'il s'agit d'un premier accouchement et moins de dix minutes parfois pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

Il faut noter aussi que la dilatation du col ne se fait pas de façon uniforme : ainsi, pour atteindre 5 cm de dilatation faut-il beaucoup plus de contractions que pour passer de 5 à 11 cm.

Enfin, dernière précision : il n'y a aucune douleur entre chaque contraction. C'est un moment de répit, de grand calme et de repos, dont toute femme qui accouche sait devoir profiter... au maximum !

A quoi ressemblent ces contractions ? Imaginez que tout votre ventre devient dur ; cela commence par un « point », par exemple dans le creux de l'estomac, et se propage dans tout le ventre comme une vague. Au niveau des sensations, c'est encore très vague, très diffus et très supportable. Ces premières contrac­tions ressemblent le plus souvent à des sortes de tranchées, de petites coli­ques « serrées » qui prennent position dans le bas-ventre, les hanches, les reins. Ce n'est pas encore douloureux, mais on sent bien qu'il se passe là quelque chose de têtu, et que ce qui vient de commencer ne vous lâchera plus jusqu'à la fin. Vous êtes bel et bien entrée en travail. Une espèce de point de non-retour vient d'être franchi, qui va vous mener, d'étape en étape, jusqu'au moment où la vie libérera votre enfant. Vous allez être bousculée par ses coups de boutoirs entêtés, surprise parfois par leur vio­lence. Déjà, ces premières contractions se singularisent par leur régula­rité mécanique et leur intensité sous-jacente.


Rappelons également ici l'utilité d'un chronométrage attentif (afin de savoir où en est le travail, et si vous devez ou non partir à la clinique). Vous constaterez que les toutes premières contractions sont très courtes (de dix à trente secondes), très espacées les unes des autres (de vingt à vingt-cinq minutes) et très supportables. Mais la périodicité et l'intensité des contractions ainsi que l'ampleur de la sensation douloureuse vont évi­demment augmenter avec la progression du travail. Car, il faut le dire ici une fois pour toutes : la douleur des contractions est une chose unani­mement connue. On sait qu'une femme en travail souffre, et souffre de plus en plus au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Tout autre pos­tulat de principe nous paraît être une contrevérité médicale.



A quoi correspondent ces contractions ?

Une vérité première à bien comprendre : ce n'est pas une quel­conque partie de votre abdomen (ni « les muscles du ventre ») qui se contracte : c'est l'utérus tout entier, et lui seul. L'utérus vous savez est capable d'une extraor­dinaire transformation puisqu'il mesure en fin de grossesse 33 cm de haut ! c'est une énorme poche musculaire, faite de muscle rouge très vascula­risé, très épais et très vigoureux.

Après avoir eu pour fonction d'abriter pendant toute la grossesse l'enfant, le placenta et le liquide amniotique, l'utérus doit, au moment de l'accouchement, expulser tout ce petit monde, par ses propres moyens pourrait-on dire ! Et pour ce faire, il doit... ouvrir la porte, c'est-à-dire le col utérin situé au fond du vagin. Ce col utérin a été fermé - la plupart du temps - pendant toute la grossesse, à tel point que le gynécologue-accoucheur ne pouvait y mettre rien de plus qu'un index. Et c'est justement par les contractions que peut être réa­lisée, physiologiquement, l'ouverture du col : le muscle utérus se contrac­te sur lui-même avec une puissance et une détermination extraordinaires ; à chacune de ses contractions, le col s'ouvre un peu plus, c'est-à-dire qu'il passe - à chaque fois - d'un degré d'ouverture moindre à un degré d'ouverture supérieur, un peu comme s'ouvre le diaphragme d'un appa­reil photographique.

Tout d'abord, le col s'efface, c'est-à-dire qu'il perd de sa longueur : il mesurait entre 2 et 4 cm de long ; si les contractions sont bien efficaces, il régresse jusqu'à 3 ou 2 ou même 1 cm, pour finalement ne plus former le relief distinct avec le fond du vagin. On dit alors que la phase d'efface­ment est terminée. Vient ensuite la phase de dilatation du col qui, au fur et à mesure des contractions, passe de 1 à 2 cm, puis de 2 à 5 cm, pour arriver à un diamètre de 11 cm. Ce degré d'ouverture du col est un maxi­mum : on dit alors que la femme est à dilatation complète.

Combien de contractions sont nécessaires pour arriver à la dilata­tion complète? C'est extrêmement variable. Une femme qui n'a jamais accouché en subit un plus grand nombre, et ce nombre peut varier du simple au triple, puisqu'il peut s'échelonner entre 60 et 200.

Combien de temps dure la phase de dilatation? C'est variable aussi : on peut citer comme durée moyenne huit ou neuf heures chez une femme qui n'a jamais accouché, quatre ou cinq heures pour les autres. Ces pha­ses d'effacement et de dilatation sont évidemment les plus longues de l'accouchement. En effet, l'expulsion proprement dite dure une demi-heure au maximum s'il s'agit d'un premier accouchement et moins de dix minutes parfois pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

Il faut noter aussi que la dilatation du col ne se fait pas de façon uniforme : ainsi, pour atteindre 5 cm de dilatation faut-il beaucoup plus de contractions que pour passer de 5 à 11 cm.

Enfin, dernière précision : il n'y a aucune douleur entre chaque contraction. C'est un moment de répit, de grand calme et de repos, dont toute femme qui accouche sait devoir profiter... au maximum !

A quoi ressemblent ces contractions ? Imaginez que tout votre ventre devient dur ; cela commence par un « point », par exemple dans le creux de l'estomac, et se propage dans tout le ventre comme une vague. Au niveau des sensations, c'est encore très vague, très diffus et très supportable. Ces premières contrac­tions ressemblent le plus souvent à des sortes de tranchées, de petites coli­ques « serrées » qui prennent position dans le bas-ventre, les hanches, les reins. Ce n'est pas encore douloureux, mais on sent bien qu'il se passe là quelque chose de têtu, et que ce qui vient de commencer ne vous lâchera plus jusqu'à la fin. Vous êtes bel et bien entrée en travail. Une espèce de point de non-retour vient d'être franchi, qui va vous mener, d'étape en étape, jusqu'au moment où la vie libérera votre enfant. Vous allez être bousculée par ses coups de boutoirs entêtés, surprise parfois par leur vio­lence. Déjà, ces premières contractions se singularisent par leur régula­rité mécanique et leur intensité sous-jacente.


Rappelons également ici l'utilité d'un chronométrage attentif (afin de savoir où en est le travail, et si vous devez ou non partir à la clinique). Vous constaterez que les toutes premières contractions sont très courtes (de dix à trente secondes), très espacées les unes des autres (de vingt à vingt-cinq minutes) et très supportables. Mais la périodicité et l'intensité des contractions ainsi que l'ampleur de la sensation douloureuse vont évi­demment augmenter avec la progression du travail. Car, il faut le dire ici une fois pour toutes : la douleur des contractions est une chose unani­mement connue. On sait qu'une femme en travail souffre, et souffre de plus en plus au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Tout autre pos­tulat de principe nous paraît être une contrevérité médicale.



A quoi correspondent ces contractions ?

Une vérité première à bien comprendre : ce n'est pas une quel­conque partie de votre abdomen (ni « les muscles du ventre ») qui se contracte : c'est l'utérus tout entier, et lui seul. L'utérus vous savez est capable d'une extraor­dinaire transformation puisqu'il mesure en fin de grossesse 33 cm de haut ! c'est une énorme poche musculaire, faite de muscle rouge très vascula­risé, très épais et très vigoureux.

Après avoir eu pour fonction d'abriter pendant toute la grossesse l'enfant, le placenta et le liquide amniotique, l'utérus doit, au moment de l'accouchement, expulser tout ce petit monde, par ses propres moyens pourrait-on dire ! Et pour ce faire, il doit... ouvrir la porte, c'est-à-dire le col utérin situé au fond du vagin. Ce col utérin a été fermé - la plupart du temps - pendant toute la grossesse, à tel point que le gynécologue-accoucheur ne pouvait y mettre rien de plus qu'un index. Et c'est justement par les contractions que peut être réa­lisée, physiologiquement, l'ouverture du col : le muscle utérus se contrac­te sur lui-même avec une puissance et une détermination extraordinaires ; à chacune de ses contractions, le col s'ouvre un peu plus, c'est-à-dire qu'il passe - à chaque fois - d'un degré d'ouverture moindre à un degré d'ouverture supérieur, un peu comme s'ouvre le diaphragme d'un appa­reil photographique.

Tout d'abord, le col s'efface, c'est-à-dire qu'il perd de sa longueur : il mesurait entre 2 et 4 cm de long ; si les contractions sont bien efficaces, il régresse jusqu'à 3 ou 2 ou même 1 cm, pour finalement ne plus former le relief distinct avec le fond du vagin. On dit alors que la phase d'efface­ment est terminée. Vient ensuite la phase de dilatation du col qui, au fur et à mesure des contractions, passe de 1 à 2 cm, puis de 2 à 5 cm, pour arriver à un diamètre de 11 cm. Ce degré d'ouverture du col est un maxi­mum : on dit alors que la femme est à dilatation complète.

Combien de contractions sont nécessaires pour arriver à la dilata­tion complète? C'est extrêmement variable. Une femme qui n'a jamais accouché en subit un plus grand nombre, et ce nombre peut varier du simple au triple, puisqu'il peut s'échelonner entre 60 et 200.

Combien de temps dure la phase de dilatation? C'est variable aussi : on peut citer comme durée moyenne huit ou neuf heures chez une femme qui n'a jamais accouché, quatre ou cinq heures pour les autres. Ces pha­ses d'effacement et de dilatation sont évidemment les plus longues de l'accouchement. En effet, l'expulsion proprement dite dure une demi-heure au maximum s'il s'agit d'un premier accouchement et moins de dix minutes parfois pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

Il faut noter aussi que la dilatation du col ne se fait pas de façon uniforme : ainsi, pour atteindre 5 cm de dilatation faut-il beaucoup plus de contractions que pour passer de 5 à 11 cm.

Enfin, dernière précision : il n'y a aucune douleur entre chaque contraction. C'est un moment de répit, de grand calme et de repos, dont toute femme qui accouche sait devoir profiter... au maximum !

A quoi ressemblent ces contractions ? Imaginez que tout votre ventre devient dur ; cela commence par un « point », par exemple dans le creux de l'estomac, et se propage dans tout le ventre comme une vague. Au niveau des sensations, c'est encore très vague, très diffus et très supportable. Ces premières contrac­tions ressemblent le plus souvent à des sortes de tranchées, de petites coli­ques « serrées » qui prennent position dans le bas-ventre, les hanches, les reins. Ce n'est pas encore douloureux, mais on sent bien qu'il se passe là quelque chose de têtu, et que ce qui vient de commencer ne vous lâchera plus jusqu'à la fin. Vous êtes bel et bien entrée en travail. Une espèce de point de non-retour vient d'être franchi, qui va vous mener, d'étape en étape, jusqu'au moment où la vie libérera votre enfant. Vous allez être bousculée par ses coups de boutoirs entêtés, surprise parfois par leur vio­lence. Déjà, ces premières contractions se singularisent par leur régula­rité mécanique et leur intensité sous-jacente.


Rappelons également ici l'utilité d'un chronométrage attentif (afin de savoir où en est le travail, et si vous devez ou non partir à la clinique). Vous constaterez que les toutes premières contractions sont très courtes (de dix à trente secondes), très espacées les unes des autres (de vingt à vingt-cinq minutes) et très supportables. Mais la périodicité et l'intensité des contractions ainsi que l'ampleur de la sensation douloureuse vont évi­demment augmenter avec la progression du travail. Car, il faut le dire ici une fois pour toutes : la douleur des contractions est une chose unani­mement connue. On sait qu'une femme en travail souffre, et souffre de plus en plus au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Tout autre pos­tulat de principe nous paraît être une contrevérité médicale.



A quoi correspondent ces contractions ?

Une vérité première à bien comprendre : ce n'est pas une quel­conque partie de votre abdomen (ni « les muscles du ventre ») qui se contracte : c'est l'utérus tout entier, et lui seul. L'utérus vous savez est capable d'une extraor­dinaire transformation puisqu'il mesure en fin de grossesse 33 cm de haut ! c'est une énorme poche musculaire, faite de muscle rouge très vascula­risé, très épais et très vigoureux.

Après avoir eu pour fonction d'abriter pendant toute la grossesse l'enfant, le placenta et le liquide amniotique, l'utérus doit, au moment de l'accouchement, expulser tout ce petit monde, par ses propres moyens pourrait-on dire ! Et pour ce faire, il doit... ouvrir la porte, c'est-à-dire le col utérin situé au fond du vagin. Ce col utérin a été fermé - la plupart du temps - pendant toute la grossesse, à tel point que le gynécologue-accoucheur ne pouvait y mettre rien de plus qu'un index. Et c'est justement par les contractions que peut être réa­lisée, physiologiquement, l'ouverture du col : le muscle utérus se contrac­te sur lui-même avec une puissance et une détermination extraordinaires ; à chacune de ses contractions, le col s'ouvre un peu plus, c'est-à-dire qu'il passe - à chaque fois - d'un degré d'ouverture moindre à un degré d'ouverture supérieur, un peu comme s'ouvre le diaphragme d'un appa­reil photographique.

Tout d'abord, le col s'efface, c'est-à-dire qu'il perd de sa longueur : il mesurait entre 2 et 4 cm de long ; si les contractions sont bien efficaces, il régresse jusqu'à 3 ou 2 ou même 1 cm, pour finalement ne plus former le relief distinct avec le fond du vagin. On dit alors que la phase d'efface­ment est terminée. Vient ensuite la phase de dilatation du col qui, au fur et à mesure des contractions, passe de 1 à 2 cm, puis de 2 à 5 cm, pour arriver à un diamètre de 11 cm. Ce degré d'ouverture du col est un maxi­mum : on dit alors que la femme est à dilatation complète.

Combien de contractions sont nécessaires pour arriver à la dilata­tion complète? C'est extrêmement variable. Une femme qui n'a jamais accouché en subit un plus grand nombre, et ce nombre peut varier du simple au triple, puisqu'il peut s'échelonner entre 60 et 200.

Combien de temps dure la phase de dilatation? C'est variable aussi : on peut citer comme durée moyenne huit ou neuf heures chez une femme qui n'a jamais accouché, quatre ou cinq heures pour les autres. Ces pha­ses d'effacement et de dilatation sont évidemment les plus longues de l'accouchement. En effet, l'expulsion proprement dite dure une demi-heure au maximum s'il s'agit d'un premier accouchement et moins de dix minutes parfois pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

Il faut noter aussi que la dilatation du col ne se fait pas de façon uniforme : ainsi, pour atteindre 5 cm de dilatation faut-il beaucoup plus de contractions que pour passer de 5 à 11 cm.

Enfin, dernière précision : il n'y a aucune douleur entre chaque contraction. C'est un moment de répit, de grand calme et de repos, dont toute femme qui accouche sait devoir profiter... au maximum !

A quoi ressemblent ces contractions ? Imaginez que tout votre ventre devient dur ; cela commence par un « point », par exemple dans le creux de l'estomac, et se propage dans tout le ventre comme une vague. Au niveau des sensations, c'est encore très vague, très diffus et très supportable. Ces premières contrac­tions ressemblent le plus souvent à des sortes de tranchées, de petites coli­ques « serrées » qui prennent position dans le bas-ventre, les hanches, les reins. Ce n'est pas encore douloureux, mais on sent bien qu'il se passe là quelque chose de têtu, et que ce qui vient de commencer ne vous lâchera plus jusqu'à la fin. Vous êtes bel et bien entrée en travail. Une espèce de point de non-retour vient d'être franchi, qui va vous mener, d'étape en étape, jusqu'au moment où la vie libérera votre enfant. Vous allez être bousculée par ses coups de boutoirs entêtés, surprise parfois par leur vio­lence. Déjà, ces premières contractions se singularisent par leur régula­rité mécanique et leur intensité sous-jacente.


Rappelons également ici l'utilité d'un chronométrage attentif (afin de savoir où en est le travail, et si vous devez ou non partir à la clinique). Vous constaterez que les toutes premières contractions sont très courtes (de dix à trente secondes), très espacées les unes des autres (de vingt à vingt-cinq minutes) et très supportables. Mais la périodicité et l'intensité des contractions ainsi que l'ampleur de la sensation douloureuse vont évi­demment augmenter avec la progression du travail. Car, il faut le dire ici une fois pour toutes : la douleur des contractions est une chose unani­mement connue. On sait qu'une femme en travail souffre, et souffre de plus en plus au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Tout autre pos­tulat de principe nous paraît être une contrevérité médicale.



A quoi correspondent ces contractions ?

Une vérité première à bien comprendre : ce n'est pas une quel­conque partie de votre abdomen (ni « les muscles du ventre ») qui se contracte : c'est l'utérus tout entier, et lui seul. L'utérus vous savez est capable d'une extraor­dinaire transformation puisqu'il mesure en fin de grossesse 33 cm de haut ! c'est une énorme poche musculaire, faite de muscle rouge très vascula­risé, très épais et très vigoureux.

Après avoir eu pour fonction d'abriter pendant toute la grossesse l'enfant, le placenta et le liquide amniotique, l'utérus doit, au moment de l'accouchement, expulser tout ce petit monde, par ses propres moyens pourrait-on dire ! Et pour ce faire, il doit... ouvrir la porte, c'est-à-dire le col utérin situé au fond du vagin. Ce col utérin a été fermé - la plupart du temps - pendant toute la grossesse, à tel point que le gynécologue-accoucheur ne pouvait y mettre rien de plus qu'un index. Et c'est justement par les contractions que peut être réa­lisée, physiologiquement, l'ouverture du col : le muscle utérus se contrac­te sur lui-même avec une puissance et une détermination extraordinaires ; à chacune de ses contractions, le col s'ouvre un peu plus, c'est-à-dire qu'il passe - à chaque fois - d'un degré d'ouverture moindre à un degré d'ouverture supérieur, un peu comme s'ouvre le diaphragme d'un appa­reil photographique.

Tout d'abord, le col s'efface, c'est-à-dire qu'il perd de sa longueur : il mesurait entre 2 et 4 cm de long ; si les contractions sont bien efficaces, il régresse jusqu'à 3 ou 2 ou même 1 cm, pour finalement ne plus former le relief distinct avec le fond du vagin. On dit alors que la phase d'efface­ment est terminée. Vient ensuite la phase de dilatation du col qui, au fur et à mesure des contractions, passe de 1 à 2 cm, puis de 2 à 5 cm, pour arriver à un diamètre de 11 cm. Ce degré d'ouverture du col est un maxi­mum : on dit alors que la femme est à dilatation complète.

Combien de contractions sont nécessaires pour arriver à la dilata­tion complète? C'est extrêmement variable. Une femme qui n'a jamais accouché en subit un plus grand nombre, et ce nombre peut varier du simple au triple, puisqu'il peut s'échelonner entre 60 et 200.

Combien de temps dure la phase de dilatation? C'est variable aussi : on peut citer comme durée moyenne huit ou neuf heures chez une femme qui n'a jamais accouché, quatre ou cinq heures pour les autres. Ces pha­ses d'effacement et de dilatation sont évidemment les plus longues de l'accouchement. En effet, l'expulsion proprement dite dure une demi-heure au maximum s'il s'agit d'un premier accouchement et moins de dix minutes parfois pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

Il faut noter aussi que la dilatation du col ne se fait pas de façon uniforme : ainsi, pour atteindre 5 cm de dilatation faut-il beaucoup plus de contractions que pour passer de 5 à 11 cm.

Enfin, dernière précision : il n'y a aucune douleur entre chaque contraction. C'est un moment de répit, de grand calme et de repos, dont toute femme qui accouche sait devoir profiter... au maximum !

Fait étonnant : vous les « reconnaîtrez » d'emblée, même si c'est la première fois que vous accouchez et bien que vous n'ayez jamais vrai­ment ressenti quoi que ce soit de semblable.


A quoi ressemblent ces contractions ? Imaginez que tout votre ventre devient dur ; cela commence par un « point », par exemple dans le creux de l'estomac, et se propage dans tout le ventre comme une vague. Au niveau des sensations, c'est encore très vague, très diffus et très supportable. Ces premières contrac­tions ressemblent le plus souvent à des sortes de tranchées, de petites coli­ques « serrées » qui prennent position dans le bas-ventre, les hanches, les reins. Ce n'est pas encore douloureux, mais on sent bien qu'il se passe là quelque chose de têtu, et que ce qui vient de commencer ne vous lâchera plus jusqu'à la fin. Vous êtes bel et bien entrée en travail. Une espèce de point de non-retour vient d'être franchi, qui va vous mener, d'étape en étape, jusqu'au moment où la vie libérera votre enfant. Vous allez être bousculée par ses coups de boutoirs entêtés, surprise parfois par leur vio­lence. Déjà, ces premières contractions se singularisent par leur régula­rité mécanique et leur intensité sous-jacente.


Rappelons également ici l'utilité d'un chronométrage attentif (afin de savoir où en est le travail, et si vous devez ou non partir à la clinique). Vous constaterez que les toutes premières contractions sont très courtes (de dix à trente secondes), très espacées les unes des autres (de vingt à vingt-cinq minutes) et très supportables. Mais la périodicité et l'intensité des contractions ainsi que l'ampleur de la sensation douloureuse vont évi­demment augmenter avec la progression du travail. Car, il faut le dire ici une fois pour toutes : la douleur des contractions est une chose unani­mement connue. On sait qu'une femme en travail souffre, et souffre de plus en plus au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Tout autre pos­tulat de principe nous paraît être une contrevérité médicale.



A quoi correspondent ces contractions ?

Une vérité première à bien comprendre : ce n'est pas une quel­conque partie de votre abdomen (ni « les muscles du ventre ») qui se contracte : c'est l'utérus tout entier, et lui seul. L'utérus vous savez est capable d'une extraor­dinaire transformation puisqu'il mesure en fin de grossesse 33 cm de haut ! c'est une énorme poche musculaire, faite de muscle rouge très vascula­risé, très épais et très vigoureux.

Après avoir eu pour fonction d'abriter pendant toute la grossesse l'enfant, le placenta et le liquide amniotique, l'utérus doit, au moment de l'accouchement, expulser tout ce petit monde, par ses propres moyens pourrait-on dire ! Et pour ce faire, il doit... ouvrir la porte, c'est-à-dire le col utérin situé au fond du vagin. Ce col utérin a été fermé - la plupart du temps - pendant toute la grossesse, à tel point que le gynécologue-accoucheur ne pouvait y mettre rien de plus qu'un index. Et c'est justement par les contractions que peut être réa­lisée, physiologiquement, l'ouverture du col : le muscle utérus se contrac­te sur lui-même avec une puissance et une détermination extraordinaires ; à chacune de ses contractions, le col s'ouvre un peu plus, c'est-à-dire qu'il passe - à chaque fois - d'un degré d'ouverture moindre à un degré d'ouverture supérieur, un peu comme s'ouvre le diaphragme d'un appa­reil photographique.

Tout d'abord, le col s'efface, c'est-à-dire qu'il perd de sa longueur : il mesurait entre 2 et 4 cm de long ; si les contractions sont bien efficaces, il régresse jusqu'à 3 ou 2 ou même 1 cm, pour finalement ne plus former le relief distinct avec le fond du vagin. On dit alors que la phase d'efface­ment est terminée. Vient ensuite la phase de dilatation du col qui, au fur et à mesure des contractions, passe de 1 à 2 cm, puis de 2 à 5 cm, pour arriver à un diamètre de 11 cm. Ce degré d'ouverture du col est un maxi­mum : on dit alors que la femme est à dilatation complète.

Combien de contractions sont nécessaires pour arriver à la dilata­tion complète? C'est extrêmement variable. Une femme qui n'a jamais accouché en subit un plus grand nombre, et ce nombre peut varier du simple au triple, puisqu'il peut s'échelonner entre 60 et 200.

Combien de temps dure la phase de dilatation? C'est variable aussi : on peut citer comme durée moyenne huit ou neuf heures chez une femme qui n'a jamais accouché, quatre ou cinq heures pour les autres. Ces pha­ses d'effacement et de dilatation sont évidemment les plus longues de l'accouchement. En effet, l'expulsion proprement dite dure une demi-heure au maximum s'il s'agit d'un premier accouchement et moins de dix minutes parfois pour les femmes ayant déjà eu des enfants.

Il faut noter aussi que la dilatation du col ne se fait pas de façon uniforme : ainsi, pour atteindre 5 cm de dilatation faut-il beaucoup plus de contractions que pour passer de 5 à 11 cm.

Enfin, dernière précision : il n'y a aucune douleur entre chaque contraction. C'est un moment de répit, de grand calme et de repos, dont toute femme qui accouche sait devoir profiter... au maximum !

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