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MYSTERIEUSE ENDOMETRIOSE!
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Mystérieuse... et complexe ! L'endométriose se caractérise par le fait que des lambeaux de muqueuse utérine se déplacent sur les ovaires, les trompes, à l'intérieur du muscle utérin et dans le péritoine (au niveau des ligaments uréro-sacrés). On ne sait absolument pas pourquoi cette “maladie” entraîne une stérilité, excepté lorsqu'elle est localisée sur les trom­pes, ce qui paraît logique.

Une certitude cependant : le traitement de l'endométriose entraîne la guérison d'une stérilité sur deux !

Il n'y a souvent aucune manifestation dans cette maladie. Au pire, des douleurs pendant les règles et parfois pendant les rapports sexuels.


Comment la démasque-t-on ?


Parfois au cours de l'examen gynéco­logique (une douleur vive, en un point précis, peut éveiller l'attention) ; l'hystérographie montre parfois des signes évocateurs ; mais c'est surtout la coelioscopie qui permet le diagnostic en révé­lant des « nodules bleuâtres» disséminés dans le péritoine et quelquefois sur les trompes et les ovaires.


Comment la traiter ?


Le traitement consiste dans l'administration pendant six à neuf mois, d'hormones progestatives ou d'un médicament, le Danazol, qui endorment les lésions et les font diminuer, voire disparaître. Il existe également un traitement par les analogues du LHRH qui entraîne une cas­tration médicamenteuse - et réversible - de six à neuf mois (arrêt de production des hormones et ovulation stoppée). Cette manière de traiter l'endométriose semble comporter moins d'effets secondaires que les progestatifs à haute dose ou le Danazol (qui entraînent souvent des prises de poids, des effets secondaires indésirables à type de séborrhée, parfois d'acné, et de peaux grasses...). Il n'empêche qu'elle est parfois source de malaises ressemblant trait pour trait à ceux de la carence estrogénique induite par la ménopause naturelle : les bouf­fées de chaleur sont souvent au rendez-vous.

Tous ces médicaments ont le même but : créer une atrophie des foyers d'endo­métriose, de telle manière que l'endométriose soit anéantie. La chirurgie est parfois nécessaire pour enlever un « foyer » que les médicaments n'arri­vent pas à faire régresser ou même surtout avant les médicaments  (on peut effectuer une chirurgie appropriée au niveau des trompes par exemple, détruire des ilots d'endométriose par coelioscopie).

Il faut savoir qu'une endométriose sur trois est absolument muette ; seule « parle » la stérilité, désespérante par sa ténacité. Quant aux causes, il semble bien que tout ce qui peut être classé comme « agression » sur l'ovaire, les trom­pes ou l'utérus, qu'il s'agisse d'interventions chirurgicales, d'avortement, de curetage ou de césarienne, doit être considéré comme cause favorisante.


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