La solution la plus évidente est de donner à cet organisme carencé la progestérone qui lui manque. Celle-ci est administrée sous forme de comprimés à prendre du 16ème au 25ème jour du cycle. Cette thérapeutique est souvent efficace sur les symptômes prémenstruels. Quant au gel que l'on peut appliquer sur les seins douloureux, il faut toutefois le réserver aux cas de tension très mineure, car il n'est pas suffisant pour faire disparaître les «grands gonflements» du syndrome prémenstruel.
La pilule peut également réaliser une bonne thérapeutique dans la mesure où elle efface totalement le cycle naturel ovarien et place l'organisme sur un régime hormonal dicté : il n'y a pas d'ovulation, la progestérone est donnée quotidiennement, associée aux estrogènes dans des proportions adéquates. On peut ainsi garantir la disparition totale du syndrome prémenstruel.
Nous avons parlé de la rétention d'eau causée par l'action des estrogènes : cela explique que certains médecins prescrivent tout naturellement des diurétiques, pour faire éliminer par les reins cet excès d'eau. Sachez que cette thérapeutique peut ne pas être anodine, surtout lorsqu'elle est systématiquement mise en place, douze mois sur douze, sans espoir de renouvellement. Certaines femmes se laissent également prescrire des tranquillisants. Est-il besoin de dire qu'ils n'ont aucune utilité thérapeutique ?