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Le syndrome prémenstruel
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L'ensemble des troubles survenant quelques jours avant les règles (généralement un à quatre jours, parfois plus tôt, à partir du quinzième ou seizième jour du cycle), porte le nom de syn­drome prémenstruel (SPM). Il est plus fréquent à mesure que l'on approche de la ménopause, mais ne constitue pas une caractéristique de la périménopause

Les signes physiques    

Les gonflements :

Les seins enflent, devien­nent douloureux, le ventre ballonne, les tis­sus s'infiltrent. Une prise de poids de 1 à 3 kilos peut s'inscrire sur la balance. Il s'agit essen­tiellement de rétention d'eau (rétention hydrosa­lée) et non de tissu grais­seux, plus lent à s'instal­ler. Ces kilos disparais­sent aussi vite qu'ils sont apparus, dès la survenue des règles. Mais ces gon­flements ne sont pas toujours corrélés à une prise de poids ; les formes peuvent changer sans que la balance s'af­fole.

L'augmentation du tissu graisseux :

Des modifications du comportement alimen­taire peuvent entraîner une surcharge calorique, engendrant une augmentation du tissu adipeux. Quelques centaines de grammes de graisse, cycle après cycle, s'accu­mulent chez les femmes victimes d'un syndrome prémenstruel particulièrement intense.

Le cycle menstruel est un élément important dans la régulation de la prise alimentaire. On sait que les femmes mangent moins au moment de l'ovulation ; au contraire, la quantité d'énergie ingérée dans la période suivant l'ovulation et précédant les règles est plus importante. Les dépenses d'énergie aug­mentent pendant la période qui suit l'ovulation­, jusqu'aux règles. Cette augmentation de la quantité d'aliments ingérés dans cette phase coïncide avec des besoins énergétiques plus importants.

Il semble que les femmes souffrant d'un SPM sévère caricaturent ces tendances naturelles de modification de leur alimentation, et c'est ainsi qu'elles peuvent, mois après mois, aug­menter la quantité de leur tissu adipeux.

Les migraines :

Elles sont susceptibles d'apparaître au moment de l'ovulation, c'est à dire au milieu du cycle, et durer de vingt-quatre à quarante-huit heures ou survenir un à quatre jours avant les règles, puis se prolonger durant cette période. Très pénibles, elles interdisent de mener une activité normale. Aujourd'hui, il est reconnu qu'elles sont provoquées par la chute brutale du taux d'estro­gènes dans le sang. La modification de la distri­bution de l'eau dans le corps est également avancée comme raison de ces symptômes.

Les douleurs des seins :

La période précédant les règles est, pour certaines femmes, un véritable cal­vaire : gonflements, dou­leurs des seins, appari­tion de boules qui se révèlent, à l'échographie ou mammographie, être des kystes formés suite à l'hypertrophie de la glande mammaire. Ce phénomène porte le nom de mastose, et ces boules sont à surveiller ; rarement une ponction ou une ablation est nécessaire, même s'il s'agit d'une maladie bénigne, sous influence hormonale. La rétention hydrosaline est la cause essentielle des douleurs mammaires avant les règles ; une désynchro­nalisation de l'effet des estrogènes, qui «excitent» la glande mammaire, et de la progestérone qui la calme, est également incriminée.

Les signes psychologiques

La fatigue :

Une grande fatigue, une perte de joie de vivre... apparaissent. On assiste à un report des prises de décision, les invita­tions sont déclinées... L'implication de la séro­tonine, une hormone cérébrale dont la carence entraîne des troubles de l'humeur, est certainement au pre­mier plan, mais ne sau­rait à elle seule tout expliquer.

Les troubles de l'humeur :

Certaines femmes deviennent particulière­ment irritables dans les deux à trois jours, voire dans les dix à quinze jours qui précèdent les règles. Chez d'autres, l'humeur vire à la baisse. Elles sont moroses, sujettes à une petite déprime. En cas de syn­drome prémenstruel très important, ces signes sont exacerbés. L'in­fluence de la sérotonine est certainement ici en première ligne.

Les autres signes :

De nombreux autres symptômes peuvent exister, spécifiques à chaque femme. Le signe annonciateur des règles sera, pour l'une, des douleurs dans les cuisses, pour l'autre, l'ir­ruption d'un bouton cutané toujours au même endroit. Un her­pès vulvaire ou labial, une douleur dans le dos, une cystite pourront aussi survenir.

Le traitement du SPM

Les placebos :

Ils donnent 40 à 80 % de bons résultats, mais l'ef­fet positif ne dure pas au-delà de quelques cycles. Bien qu'une thé­rapeutique placebo ne comporte aucune sub­stance médicamenteuse active, elle provoque chez l'individu un effet positif. Les placebos agi­raient par le biais de substances cérébrales telles que les endorphines : le fait d'absorber un médicament même dépourvu de principes actifs chi­miques déclenche une réaction cérébrale susceptible d'engendrer des substances, elles, parfai­tement thérapeutiques.

Les progestatifs :

Cette thérapeutique est plus efficace chez les femmes souffrant de SPM au moment de leur périméno­pause que chez celles ne présentant aucune défi­cience ovarienne.

Elles sont surtout efficaces dans les SPM après 40 ans.

Généralement, on presccrit un progestatif du 16ème jour du cycle au 25ème jour du cycle pendant deux à trois mois. Si cette solution demeure insuffisante, il faudra bloquer ­l'ovulation en pres­crivant un progestatif nor-stéroïde ou même la pilule contraceptive.

La pratique aérobie d'un sport :

Elle permet d'augmenter le taux de sérotonine cérébrale, de dépenser une partie des calories en surplus absorbées durant cette période, et de lutter contre la stase veineuse et la rétention d'eau.

D'autres traitements :

La prescription d'anxiolytiques (Temesta®, Lexomyl ®) ou d'antidépresseurs (Prozac ®...) est utilisée pour lutter contre les symptômes psychiques liés au SPM.

Le Parlodel ® donne des résultats inégaux et ne porte que sur les phénomènes de tension mammaire.

L'huile d'onagre entre dans la composition de certaines prostaglandines dont le taux peut être diminué dans le SPM.

La vitamine B6, connue pour son action sur certains neuro­transmetteurs, aurait une action positive.

Certains antiprostaglandiniques (Ponstyl®) ont montré une amélioration sur le psychisme, les douleurs abdominales, les migraines.

L'Aldactone ®, un diurétique dont le principe actif est la spi­ronolactone, agit sur la composante hydrique, améliore l'humeur, limite la prise de poids.

Les phlébotoniques s'attaquent aux perturbations du méta­bolisme de l'eau et du sel, de la perméabilité des vaisseaux sanguins observée dans le SPM.

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