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STERILITE:LES GRANDES CAUSES
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II faut en moyenne quatre mois à un couple nor­malement fécond pour obtenir une grossesse. Cependant, si le couple est âgé, il ne doit pas tar­der à consulter afin d'obtenir l'avis d'un médecin qui pourra prescrire, éventuellement, des exa­mens visant à dépister une éventuelle stérilité.

La stérilité peut provenir de l'homme, de la femme, ou d'une incompatibilité entre les deux.

Du côté de la femme :

L'ovaire ne pond pas d'ovo­cytes

Quand la courbe de température ne montre pas de décalage ther­mique, qu'il y ait ou non des règles, on peut présumer une absence d'ovulation. Ce diagnostic est confirmé en effectuant des dosages hormon­aux, permettant d'étud­ier le fonctionnement des ovaires et des glandes qui l'influenc­ent, comme l'hypo­physe, et une biopsie d'endomètre, examen consistant à prélever et analyser des cellules de la muqueuse tapissant l'utérus.

Il est également possible de pratiquer une coelio­scopie, examen consis­tant à introduire un tube optique à côté de l'ombi­lic, afin d'observer les ovaires et l'appareil géni­tal tout entier.

Aujourd'hui, nous dispo­sons d'un arsenal théra­peutique assez large et puissant pour provoquer artificiellement une ovu­lation. Mais attention ! Dans ce cas, l'ovule pond souvent plusieurs ovocytes, et les risques de grossesse multiple sont élevés.

Si l'ovaire ne peut pondre d'ovocytes, ou si la femme a subi une ovariectomie, il est pos­sible d'obtenir une gros­sesse grâce à un don d'ovocyte fécondé in vitro par le sperme du partenaire avant d'être implanté dans l'utérus de la femme.

Les stérilités d'origine utérine

L'utérus peut présenter des anomalies empê­chant la fécondation ou la nidation ; par exemple, la muqueuse de l'utérus peut être endommagée par une lésion infectieuse. Par­fois, les parois de l'uté­rus présentent des adhé­rences, appelées syné­chies, qui peuvent empêcher la nidation. Cette modification peut être résolue par interven­tion chirurgicale. Cer­taines jeunes femmes présentent également des anomalies de l'uté­rus, dues au traitement par Distilbène®, prescrit à leur mère pendant leur grossesse. Ce médica­ment était administré pour prévenir les risques de fausse couche.

Des fibromes peuvent également déformer l'utérus, provoquant une stérilité ou des avorte­ments à répétition.

Les stérilités de cause cervicale

Le col de l'utérus peut être l'objet de lésions interdisant au sperme d'accéder au canal endocervical. Des infections de la glaire cervicale, très fréquentes, peuvent également gêner la montée des spermatozoïdes.

Du côté de l'homme

Les stérilités d'origine sécrétoire

Elles sont dues soit à une anomalie du testicule soit à une insuffisance de l'hypophyse. Quand le  sperme est dénué de spermatozoïdes, on peut alors avancer que la stérilité est d'origine masculine. Les stérilités sécrétoires liées à une insuffisance hypophysaire peuvent être traitées hormonalement.

Une atrophie des testicules, d'origine congénitale, peut également être incriminée. L'intervention chirurgicale, visant faire descendre les testicules dans les bourses ne permet pas toujours de recouvrer la normale.

Certaines maladies, telles que les oreillons, ont pu endommager les testicules et provoquer une stérilité définitive.

Les stérilités excrétoires

Une anomalie des différents canaux, reliant les testicules à l'orifice urétr­al, peuvent également entraîner une stérilité masculine. Les causes sont multiples : malfor­mation congénitale, infection, ou ligature accidentelle d'un canal au cours d'une interven­tion chirurgicale.

Ses traitements

Du côté des hommes : les infections du sperme et les absences de sécré­tion hypophysaire peuv­ent être traitées médica­lement. La chirurgie per­met de rétablir, dans cer­tains cas, la perméabilité du canal déférent obs­trué, et de soigner un varicocèle.

Dans les cas de stérilité sévère, l'insémination artificielle ou la FIV sont souvent la seule solution efficace pour obtenir une grossesse.

Du côté des femmes : L'absence ou l'insuffi­sance d'ovulation entraî­nant une stérilité peu­vent être résolues par un traitement médical. La chirurgie est utilisée pour remédier aux ano­malies du col, aux mal­formations de l'utérus, aux obturations des trompes et aux kystes de l'ovaire.

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