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ACCOUCHEMENT:COMME SI VOUS Y ETIEZ!
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L'accouchement vu « de l'extérieur»:que se passe t il?

A l'arrivée dans la salle de travail, vous êtes généralement « toiletetée » ; toute la région des jambes, autour de l'anus, de la vulve, est soi¬gneusement savonnée. On vous a demandé d'uriner, et la plupart du temps un petit lavement est effectué. Aujourd'hui, on ne coupe plus forcément les poils de la vulve. Il est d'ailleurs inutile de tout enlever (le triangle du pubis peut être épargné) et de toute façon, une coupe au ciseau des poils situés autour des petites et grandes lèvres paraît bien préféra¬ble à une coupe au rasoir. Celui-ci fait mal, et les coupures ne sont pas toujours évitées. Après quoi, la région de la vulve et celle de l'anus sont désinfectées avec une compresse et un savon liquide, et on vous munit d'une garniture stérile, afin de garder cette région dans un état d'asepsie maximale.
Pendant la première phase du travail, il s'agit surtout, pour l'équipe qui vous entoure, de surveiller que tout se passe bien : on contrôle le rythme cardiaque de l'enfant à l'aide du monitoring qui est maintenant devenu systématique. On s'assure aussi que la dila¬tation se fait bien et que vos contractions sont efficaces. D'autre part, on vérifie la bonne présentation de l'enfant par toucher vaginal et palper abdominal. Lorsque la dilatation est complète, c'est-à-dire lorsque l'ouverture du col est de 11 cm, on commence à tout préparer pour la phase d'expulsion : une paire de ciseaux, des compresses, une petite pince sont posées sur une table stérile, ainsi qu'une trousse spéciale comprenant le petit matériel nécessaire à une épisiotomie. Sur une autre table sont préparés tous les instruments et le matériel destinés à donner les premiers soins au nouveau-né : une pince (qui sera placée sur l'ombilic), une bande qui maintiendra le pansement du nombril. Enfin, on a soin de prévoir aussi un bracelet d'identité que l'on mettra au poignet de l'enfant dès sa naissance. C'est également à ce moment de dilatation complète que la sage femme ou le gynécologue-accoucheur rompt la poche des eaux si celle-ci ne s'est pas rompue spontanément.
A la phase d'expulsion, on vous demande de prendre « position ». Pas forcément en position gynécologique, d'ailleurs ; beaucoup préfèrent conseiller aux femmes de se mettre simplement bien à plat sur le dos, les cuisses fléchies, plutôt que de les entraver avec le harnachement classique des tables gynécologiques. Cette position « libre » (on glisse un petit coussin sous les fesses de la femme, et on lui fait prendre appui sur la plante des pieds) semble laisser à la femme un contrôle plus grand de sa poussée. A chaque contraction, on lui demande de saisir des deux mains ses genoux et d'accompagner chaque poussée en tirant, elle, du plus fort qu'elle peut, sur ses genoux, en flé¬chissant la tête en avant, vers le ventre. Ces efforts conjugués rendent les poussées efficaces au maximum.
Entre chaque contraction, l'accoucheur ou la sage-femme continue de s'assurer que les bruits du coeur de l'enfant sont normaux et qu'il ne souffre pas. Ils vérifient aussi que la dilatation de la vulve se fait normale¬ment et qu'il n'y a pas de déchirure.
Après la délivrance, on nettoie la vulve, on met une garniture stérile et un slip. Une ou deux heures d'observation sont encore nécessaires en salle de travail pour surveiller le pouls, la tension, l'abon-dance des saignements, ainsi que la fermeté et la dureté du fameux « globe » utérin, que la sage-femme ou le médecin vérifie par simple toucher vaginal(l'utérus est contracté « en boule » pour arrêter les saignements).
Après quoi l'accouchement est considéré comme terminé. On vous reconduit dans votre chambre. Un peu fatiguée, endolorie, mais tout s'est bien passé.

Pourquoi emmenait-t-on le bébé loin de sa mère dès sa sortie ?
Uniquement parce que certaines maternités obéissaient encore à des réflexes sanitaires fort regrettables. Quelle mère n'a pas senti gronder en elle la révolte en voyant son bébé emporté comme un balluchon par une infirmière « qui en a vu d'autres » vers une nursery qui n'est même pas toujours au même étage ? Scandale : la mère et son enfant ont besoin d'être ensemble durant ces premiers jours. Aujourd'hui, d'ailleurs, on a compris, dans la plupart des maternités, qu'il fallait laisser l'enfant le plus longtemps possible avec la mère. A présent que les accouchées se lèvent vite, elles peuvent parfaitement s'occuper un peu de leur bébé. Quel autre meilleur apprentissage avant de rentrer chez elles?



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