Une étude de médecins du département d'endocrinologie de la Mayo Clinic à Rochester, Minnesota, aux Etats-Unis, a évalué les effets de la DHEA et publie très récemment aujourd'hui ses résultats dans le New England Journal of Medicine.
Les chercheurs ont comparé pendant 2 ans les effets de la DHEA (qui se décompose dans le corps humain en hormones male et féminine)dans un premier groupe, de faibles doses de testostérone (hormone male)dans un deuxième groupe à un placebo dans un troisième groupe chez 87 hommes et 57 femmes âgés de plus de 60 ans, sur la composition corporelle (muscles et graisses), les performances physiques, la densité osseuse, la glycémie et la qualité de vie. LES RESULTATS SONT DECEVANTS : Les auteurs de l'étude concluent « Qu'il s'agisse de la DHEA ou de la testostérone, nous n'avons observé aucun effet sur les performances physiques, sur la sensibilité à l'insuline, ou sur la qualité de la vie. La DHEA n'entraîne aucun effet sur la masse grasse des hommes et des femmes » et « les femmes traitées par la DHEA ont une meilleure densité osseuse au niveau de l'extrémité du radius, mais pas au niveau des quatre autres sites examinés ». On note qu'aucun effet secondaire n'a été observé, en particulier chez les hommes où aucune modification de la prostate ou des taux de PSA (marqueur de cancer) n'a été relevée.